Entre effort et découragement
Être dyslexique, c’est avancer chaque jour, mais avec un sac sur le dos. Cette image illustre le fait, qu’à l’école, tout demande plus de temps et plus d’énergie. On travaille beaucoup, on s’investit énormément… mais les résultats ne suivent pas toujours. Cela crée du doute, un manque de confiance en soi, parfois un sentiment d’injustice ou de découragement. On se compare aux autres et on se sent souvent en retard. Les rêves, les objectifs qu’on se fixe, semblent plus loin, plus difficiles à atteindre.
Mais il faut apprendre à voir les choses autrement. La vraie réussite n’est pas seulement dans la note ou la rapidité d’exécution. Elle est aussi dans le chemin parcouru, dans l’énergie mise pour y arriver. En tant que dyslexiques, nous développons d’autres forces : la persévérance, la créativité, l’écoute. Parce que nous avons connu les difficultés, nous sommes souvent plus sensibles à celles des autres. Et paradoxalement, cela nous rend meilleurs pour expliquer, pour accompagner, pour encourager. Évidemment que ces qualités deviennent une réelle force lorsqu’on souhaite devenir enseignante.
Il ne faut pas nier les obstacles, mais reconnaître le mérite qu’il y a à continuer malgré tout. Trouver sa force dans la différence, c’est peut-être ça, le plus beau des apprentissages.

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